
Première semaine de concerts à Stockholm, festivale de musique avec des orchestres venant des pays de la Baltique, avec des grands comme Penderezci, Valeri Gergiev (impressionnant)... Pekas Salonen.
Deux événements marquants: la présence de la princesse à l'un des concerts. Je n'avais jamais vu de si près une princesse :)
mais surtout - choses sérieuses - Elektra.
Une Elektra par l'orchestre et les solistes du Mariinski, dirigés par Gergiev. Breathtaking! Une clarté, un éclat, des couleurs!
Et, une fois de plus, de quoi affirmer qu'il s'agit bien de mon opéra préféré, où tout est EXPRESSION. Dans ce monde évanescent, cette profusion d'expressivité et de violence non-contenue me touche énormément. La justesse de cette relecture du drame antique par l'aspérité des années 1910 amplifie la force expressive. On est cloué sur place, pris par des crises d'hystérie pendant 2 jours!
C'est la deuxième fois que j'ai l'occasion de vivre Elektra en life. Première fois à Berlin, dans une mise en scène sanglante, écho de la musique.
Et puis ici, version de concert, où j'ai enfin pu bien voir l'heckelphone, les quatres tuba-minou... ou wagner, et les musiciens russes morts de rire entre chacunes de leurs entrées, alors que tout est sombre.

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